Devenir propriétaire : les frais à prendre en compte avant d’acheter un bien immobilier
Acheter un bien immobilier demande une préparation minutieuse pour éviter les mauvaises surprises. Au-delà du prix de vente, un ensemble de frais incontournables s’ajoute, transformant le budget initial. Frais de notaire, charges de copropriété, assurances, taxes locales… autant d’éléments souvent sous-estimés qui peuvent alourdir la note. Tour d’horizon des principaux frais à anticiper pour votre projet d’achat.
Plan de l'article
Les frais annexes à l’achat immobilier
Frais de notaire
Les frais de notaire, également appelés « frais d’acquisition, » sont obligatoires pour tout achat immobilier. Ils représentent entre 7 % et 8 % du prix d’achat pour un bien ancien, et entre 2 % et 3 % pour un bien neuf. Ces frais comprennent les émoluments du notaire, les honoraires, les droits et taxes, ainsi que les débours nécessaires à l’accomplissement des formalités administratives.
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« Les frais de notaire restent un coût substantiel pour les acquéreurs, mais ils permettent de sécuriser et de légaliser la transaction, » explique L.Leblanc, responsable d’une agence immobilière à Toulouse.
Frais d’agence immobilière
Si le bien est acheté par l’intermédiaire d’une agence immobilière, des frais d’agence sont à prévoir. En moyenne, ces frais oscillent entre 3 % et 8 % du prix de vente, avec des variations selon la région et la politique de l’agence. Dans certaines transactions, ces frais peuvent être négociés avec l’agence, notamment dans les périodes où le marché est moins tendu. Gardez à l’esprit que les frais d’agence ne couvrent pas seulement le service de mise en relation avec le vendeur, mais incluent également un ensemble de prestations, telles que la réalisation des visites, la rédaction des documents juridiques, et l’accompagnement tout au long du processus d’achat.
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Frais liés au crédit immobilier
L’acquisition d’un bien immobilier implique souvent la souscription à un crédit immobilier, et, par conséquent, à une assurance emprunteur. Cette assurance couvre l’emprunteur en cas de décès, d’invalidité ou de perte d’emploi. Son coût peut représenter jusqu’à 1 % du capital emprunté chaque année. Depuis l’entrée en vigueur de la loi n° 2022-270
Lemoine du 28 février 2022, il est désormais plus facile de changer d’assurance emprunteur afin de trouver des offres plus avantageuses.
D’autres frais viennent s’ajouter, tels que les frais de dossier bancaires (environ 0,4 à 1 % du montant emprunté) et les frais de garantie (caution bancaire, hypothèque) qui sécurisent la banque en cas de défaillance de paiement. À terme, il faut également ajouter les frais d’assurance habitation, qui peuvent regrouper plus ou moins d’options (source).
Frais du logement
Vous devez également anticiper des frais de logement récurrents. Parmi ceux-ci figurent les charges de copropriété, qui varient selon les prestations de l’immeuble (ascenseur, espaces verts, concierge). Les impôts locaux, tels que la taxe foncière, sont aussi à prévoir et sont calculés en fonction de la valeur cadastrale du bien et de la politique fiscale de la commune.
Une fois le bien acheté, vous devrez le protéger avec une assurance habitation, indispensable pour se prémunir contre les risques de sinistres (incendie, dégâts des eaux), garantissant ainsi votre tranquillité d’esprit et la protection de votre investissement. L’ensemble de ces frais peut significativement alourdir votre budget annuel. Il est donc essentiel de bien les anticiper et de les inclure dans votre plan de financement.
Les aides pour alléger les coûts de l’acquisition
Il peut être difficile d’accéder à la propriété, en particulier pour les primo-accédants qui n’ont jamais été propriétaires ou qui ne le sont plus depuis plus de deux ans. Pour accompagner ces futurs propriétaires dans leur projet d’achat et les aider à mieux gérer ces coûts, l’État a mis en place diverses aides et dispositifs.
Le Bail Réel Solidaire (BRS)
Le BRS est une solution d’accession à la propriété encadrée par les Organismes de Foncier Solidaire (OFS). Ce dispositif permet aux ménages d’acquérir un logement à un coût réduit, en achetant uniquement le bâti et en louant le terrain à un Organisme de Foncier Solidaire (OFS). Grâce au BRS, les prix des logements sont réduits de 15 % à 40 % par rapport aux prix du marché, ce qui en fait une option accessible pour les foyers modestes, comme l’explique ce site. En échange, vous payez une redevance mensuelle d’environ 1 à 3€/m2.
Prêt à Taux Zéro (PTZ)
Le PTZ est une aide sous forme de prêt sans intérêt, destinée aux primo-accédants pour l’achat de leur résidence principale. Pour en bénéficier, plusieurs critères de ressources doivent être respectés. Le montant du PTZ peut atteindre 40 % du coût total de l’acquisition, mais il varie selon la zone géographique et la composition du ménage. N’hésitez pas à vous renseigner sur les différentes aides sur le site du gouvernement.
Devenir propriétaire nécessite de prendre en compte une série de frais annexes qui peuvent alourdir l’investissement initial. Cependant, les aides disponibles, telles que le BRS et le PTZ, constituent des leviers importants pour les acquéreurs. N’hésitez pas à consulter un conseiller immobilier pour réussir au mieux votre projet immobilier.