Guide exhaustif pour choisir le meilleur isolant phonique pour un mur mitoyen

Les nuisances sonores peuvent rapidement devenir un cauchemar, surtout lorsque les murs mitoyens semblent presque inexistants. Que ce soit les éclats de voix des voisins, le son de la télévision ou le bruit des pas, la tranquillité de votre foyer peut en pâtir.

Pour retrouver un peu de calme, choisir le bon isolant phonique est fondamental. Les options sont nombreuses : laine de roche, panneaux de liège, ou encore mousse acoustique. Chaque matériau a ses avantages et ses inconvénients, et il faut bien comprendre leurs spécificités pour opter pour la solution la plus adaptée à vos besoins.

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Pourquoi isoler phoniquement un mur mitoyen ?

Le bruit est l’une des principales sources de nuisances pour les habitants de logements collectifs. En France, 30 % des Français, dont 23 % des habitants en maison, reconnaissent avoir déjà connu des tensions avec leurs voisins jugés bruyants. Les constructions anciennes, souvent moins performantes sur le plan acoustique, exacerbent ces problèmes.

La réglementation acoustique française a été mise en place dès 1970 et renforcée en 1996. En 2013, elle impose aux maîtres d’ouvrage de fournir une attestation acoustique pour les bâtiments neufs. L’arrêté du 30 juin 1999 encadre notamment le niveau de bruit généré par les équipements techniques des bâtiments neufs, comme les chaudières individuelles.

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Les bruits aériens intérieurs et extérieurs, les bruits d’impact ou de choc, les bruits des équipements, ainsi que ceux provenant des parties communes, peuvent tous affecter le confort acoustique de votre logement. Un acousticien peut diagnostiquer les sources des nuisances et proposer des solutions adaptées.

Isoler efficacement un mur mitoyen permet de réduire ces nuisances et d’améliorer le confort de vie. Le Baromètre QUALITEL indique que le bruit affecte particulièrement les logements collectifs. Considérez une isolation phonique pour atténuer ces désagréments et respecter la réglementation acoustique en vigueur.

Les meilleurs matériaux pour une isolation phonique efficace

Doublage sur ossature : La technique la plus courante et performante pour isoler un mur mitoyen. Réalisez une contre-cloison constituée d’une ossature métallique, de plaques de plâtre BA13 et de laine minérale. Ce type de montage permet d’atteindre un bon niveau d’isolation acoustique. Selon une étude de l’UNTEC pour l’Association QUALITEL, cette solution coûte en moyenne 45 € HT par m².

  • Laine de verre
  • Laine de roche

Doublage collé : Utilise des panneaux isolants directement collés sur le mur. Plus simple à mettre en œuvre, cette technique est toutefois moins performante que le doublage sur ossature.

Peinture anti-bruit : Malgré son attrait, la peinture acoustique présente une efficacité limitée. Si elle peut réduire légèrement le bruit, son action reste marginale. Préférez des solutions plus robustes pour de réels gains acoustiques.

Isolants biosourcés : Pour ceux soucieux de l’environnement, les isolants naturels comme la ouate de cellulose ou les panneaux de fibres de bois peuvent être une alternative. Ces matériaux offrent de bonnes performances acoustiques tout en étant écologiques.

Pour choisir le meilleur isolant phonique, considérez non seulement l’efficacité, mais aussi le coût et l’impact écologique. Les matériaux comme la laine de verre et la laine de roche restent des valeurs sûres, tandis que les isolants biosourcés séduisent par leur faible empreinte carbone.

isolant phonique

Étapes clés pour une installation réussie

Diagnostic acoustique

Avant de débuter les travaux, réalisez un diagnostic acoustique avec un acousticien. Ce professionnel mesure le niveau de bruit et identifie les sources de nuisances sonores. Ce diagnostic permet de déterminer les solutions les plus adaptées pour votre projet.

Choix des matériaux

Sélectionnez les matériaux en fonction des résultats du diagnostic. Les isolants les plus couramment utilisés sont la laine de verre, la laine de roche et les matériaux biosourcés.

Préparation et installation

Confiez l’installation à un plâtrier-plaquiste qualifié. Assurez-vous qu’il possède les certifications QUALIBAT ou RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), gages de compétence et de qualité. Ces certifications sont aussi nécessaires pour bénéficier de certaines aides financières à la rénovation.

  • Fixation de l’ossature métallique au sol et au plafond
  • Pose de l’isolant (laine minérale, biosourcé)
  • Fixation des plaques de plâtre BA13

Vérification et finalisation

Une fois les travaux terminés, procédez à une vérification finale avec l’acousticien pour mesurer l’efficacité de l’isolation. Corrigez les éventuelles imperfections afin d’assurer le meilleur confort acoustique possible.

Étape Intervenant
Diagnostic acoustique Acousticien
Choix des matériaux Propriétaire, acousticien
Installation Plâtrier-plaquiste
Vérification finale Acousticien

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